10 et 11 décembre : retour sur le stage au Dojo du Laurier
De tous ces cercles que l'on a étudiés le cercle du partenaire m'est peut-être le plus difficile à appréhender. Bouger, passer, me rappellent le kyudo dans le sens de ne pas s'arrêter. C'est un travail joyeux.
Merci pour ce stage hivernal et lumineux.
Marie-Annick
C'est sans doute la première fois que je ressens avec autant de force ce sentiment de dissoudre les peines, de faire la paix avec ses démons, de se mêler et d'emmêler tes mots à l'assise comme pendant les wasas...de m'accorder un peu de répit avec la réussite de la technique, de me sentir renaître dans tout autre chose dont je n'ai pas encore conscience si ce n'est une immense curiosité.
Répéter les wazas, sans que ce soit jamais pareil, toujours différents, toujours avec une recherche nouvelle, je pense à l'esprit, j'oublie les mains, je pense à mes pieds, mes hanches, j'oublie le souffle, j'essaie de trouver du feu, j'en oublie le givre dehors, ça ne marche pas pour autant... Toujours vers l'avant, ne jamais reculer, pas de fatalité. Voila quelques voies que j'ai entendues, retenues, il y a tellement de choses qui laissent place à une découverte infinie de nous mêmes et des autres. Gratitude, et merci.
Claire
Être accueilli par le dojo du laurier.. il nous prête ses couleurs d’hiver.. le blanc d’un peu de givre, le camaïeu de ses feuilles, les pierres dormantes .. à l’intérieur le rouge flamme d’une calligraphie, un bouquet automnal .. puis il s’anime sous la pratique , la ronde des wasas circule en corps et encore.. esprit, souffle court , souvent, hanches et mains en chemin, l’espace bleu des poitrines , la timidité de l’ouverture puis peu à peu prendre confiance .. appeler, cercle cercle … se perdre , revenir .. merci bernard pour ce cheminement sans fin . Restons collés!
Marie-Elisabeth
Dans un froid hivernal, la pratique réchauffe les corps et les cœurs. Accompagné d'un rhume et de petites courbatures , je suis tout à la pratique et aujourd’hui, la fatigue a disparu. Merci !
Il m'apparaît clairement qu'au fil des wazas, chaque partenaire, nouveau ou plus ancien, m’enseigne quelque chose. Merci !
Je m’attache à suivre les directives du corps, du souffle et de l’esprit … bien souvent préoccupé par la posture du corps, je ne parviens pas à conserver tous les points d’attention et les dimensions plus profondes sont perdues… il faut donc continuer, Merci !
Mathieu
Pas beaucoup de wasa, mais tous enrichis et redécouverts grâce à la participation de nos intérieurs galvanisés par tes recherches et directions.
Peut-être aussi grâce à cette douce tranquillité du sommeil partagé dans l'espace silencieux du dojo environné d'un gel blanc et pur.
Et grâce au feu des pieds dansants, grâce aux appels des cœurs, éclairés par la nature dorée de l'automne.
Je m'en vais de ce pas tenter de revoir et de re-sentir quelques uns de ces points ce soir.
Merci pour cette émulation qui nous porte.
Jean-Marc