Retour sur le stage au Dojo du Laurier du 23 et 24 novembre 2024
Sous les érables encore tout à leurs feuilles en rouge perchées, un tapis vermeille tonique et présent s’étale. C’est une Union naturelle , un vouloir sans raison, une tendre immanence. Il me semble que sous le ciel ensoleillé de ces deux jours automnal, une union s’est faite. Au-delà des personnalités et des caractères, la réalisation maladroite mais néanmoins sincère de l’étude se déroulait. Ainsi elle nourrissait l’invisible union. Même dans les tâches communes du Dojo et autour de la table toutes et tous semblaient collés et habités de présence.
bernard
Il y a d'abord l'accueil du lieu, qui imprègne et dissout les pesanteurs. il y a la guidance dans les méditations, qui ouvre les portes des exercices. Il y a l'aïkido, dans lequel la précision technique se transforme peu à peu en ressenti d'une relation juste avec le partenaire. Merci Bernard pour l'attention vigilante et bienveillante que vous nous portez. Merci à tous les pratiquants pour leur investissement dans la pratique commune.
Philip
Une gratitude toujours renouvelée de venir pratiquer au Dojo du Laurier.
Une profondeur dans les méditations guidées qui ouvre sur une présence, une conscience, une disponibilité immédiate pour recevoir les enseignements d'aïkido.
Ces enseignements qui remuent, mais qui ouvrent sur une lumière qui submerge tout pour un instant.
Merci pour cette intensité qui, je le crois, permet peu à peu la transformation. Il me semble en avoir perçu la possibilité lors de mon retour au quotidien.
Merci
Mathieu
Les photos de la pratique, remplies de l'or de l'automne.
Avons nous réussi à allumer un peu de lumière aussi dans nos intérieurs...
Le brouillard s'est quand même par moment déchiré avec nos ouvertures au ciel, avec cette quête de la précision du geste et de l'instant. Exigence douce et forte du corps qui permet aux pensées de s'effilocher de plus en plus, encore dans une évanescence, parfois dans une absence.
Grains de poussière qui flottent et ondulent dans un rayon de soleil, parcours furtifs et légers, apparaissant et disparaissant soudainement
Merci
Jean Marc
Travail de se relier à la terre. On l'oublie un peu facilement, et pourtant.... elle nous nourrit, nous porte, voire nous supporte.
Merci Bernard pour l'exigence de la pratique.
Merci à tous de ces moments partagés.
Marie-Annick
L'aventure continue, un grand voyage dans l'indicible qui nous ouvre plus, petit à petit. Même si le côté studieux de l'étude floute les ressentis on y croit un peu aveuglément. Croire à cet indicible à ce point qu'il n'y a pas d'autre options que de coller à l'enseignement et être reconnaissant de l'exigence du professeur. Permettre au waza de faire son œuvre dans notre intérieur pour plus de sensibilité.
Merci sensei et merci aux participants pour ces échanges.
Jean