2021

Retour sur le stage d’été 2021

De cette semaine où entre coussin de Méditation et les « embardées » entre ciel et terre, je ne saurais vraiment exprimer tout ce qui me traversa. Je peux raconter ce que je fis.

Attentif à marcher juste dans toutes les directions que les wazas proposent, je transmettais tout en faisant, me gardant bien de toutes appréciations sur mes ressentis. Mes manques et mes manquements coïncidaient avec ceux du groupe, non que je ne les réalise pas à l’encontre des pratiquants, mais la forme restait dans la forme d’apparence qui ne me satisfaisait point.

Alors au fil des jours, ma recherche s’entêta aux faires, me gardant de toutes explications intérieures. Je me colle alors à chacun du groupe par l’intermédiaire du contenu des mouvements. Je ressentais chaque chose que j’exprimais, le poids du corps dans mon pied d’appui, le centre qui bougeait de gauche à droite et de droite à gauche, mon souffle qui descendait dans mon bassin et remontait dans ma poitrine. Tout cela avec les subtilités toutes fonctionnelles qui en découlaient. Ainsi se déroula la semaine. Ce n’était pas de la technique grossière, mais juste une conscience des flux qui semble-t-il m’introduisaient je ne sais où.

Comme un passage.

Bernard

Les premiers mots qui me viennent aujourd'hui sont Douceur et Intériorité.

Il y en a bien sur bien d'autres qui remontent depuis mes os et mes muscles encore fourbus, et une nouvelle fois tout étonnés de s'être frottés sans répits au haut et au bas, au sourire des hanches, aux grognements des genoux, aux ouvertures de plexus (solaires), aux quêtes d'abdomen et aux vigilances d'occiput.

Une semaine à fond de train, entre chapeaux de roues et immobilités vivaces. 

Et toujours des rencontres avec l'autre, avec soi-même, à la croisée des chemins, avec son angle droit, ses gestes gauches, ses diagonales redoutables, ses zigzags de paroles, ses cercles aimants et sa verticale mystérieuse.

Merci à toutes et tous pour ces jours en ondulation montagnarde, merci au Laurier et à son vallon tranquillement habité et silencieusement vivant.

Merci Bernard.

Jean-Marc

Juste arrivé, première séance, 35°C, le nettoyage est rude et intense !!
La douceur bienveillante de l'été nous accompagnera ensuite jusqu'à la
fin de cette semaine magnifique.
Comme à chaque fois, l'arrivée au dojo du Laurier est une purification
en soi. Garer sa voiture un peu plus haut, à l'ombre accueillante du
petit bois, puis passer devant la maison du senseï, peut-être nous
sent-il descendre vers le dojo ? Peut-être est-il déjà là-bas ?
La beauté et la force des lieux nous convie déjà à notre tranquillité,
calmant naturellement la fébrilité sous-jacente de débuter la journée de
pratique. Les pratiques se fondent l'une dans l'autre, perdant leur
individualité et nous conviant à faire de même.
Après cette semaine remplie de Terre de Ciel, de hanches et de poitrine
j'ai la sensation d'être un peu plus présent à moi-même.
Au fond de la poitrine une gratitude lumineuse d'avoir vécu cela et la
joie de savoir désormais ce lieu grandissant pour notre plus grande
richesse.
Merci merci à toi Bernard de porter ce projet ce lieu ces pratiques et
de nous y guider. Merci à Cylène de sa fraiche complicité et à Marette
pour son soutien puissant.

Et merci à vous tous, équipe joyeuse et bienveillante !

Frédéric

Encore étourdie par la beauté recueillie du dojo, le murmure des montagnes, la belle verticalité de "Juliette la buse" perchée sur sa botte de foin, les calins du chant de la chouette et l'invitation de Bernard à nous déployer...

Étourdie ainsi par le rythme enfiévré de nos élaborations culinaires, la chimie de nos humeurs climatiques, la physique de nos wasas, le cœur battant, vers le ciel, là et là sur la terre ferme, le cœur humide emporté dans la danse...libres...

Merci Bernard et à vous tous

Linda

Durant cette semaine, à chaque séance au Dojo du Laurier, le lieu me soutient et je me sens naturellement présent et attentif. Au fil des séances, je (me) fonds dans la pratique, guidé par la ferme douceur de Bernard. La pratique brasse, les appuis s’affermissent, ancré dans la terre, tourné vers le ciel, remplissant toujours plus le ventre et la poitrine, … pendant quelques instants une main aimante s’aimante et de l’autre s’écoule une brise.

Après la pratique, peu à peu, la personnalité et les habitudes reprennent leurs places… le contraste est saisissant, mais la conscience que cela peut changer est bien là. Ainsi, un autre monde est possible ?

Un grand Merci Bernard pour ce stage et pour votre transmission. Merci aussi à Cylène pour ce pont tendu entre nos pratiques et à Marette pour sa présence

Mathieu

Merci, Bernard, pour les stages d'été, riches et imprégnés de bienveillance. Le bel environnement, la vie en commun ont concouru à soutenir la pratique. Des images, des sensations me restent, j'espère pour longtemps.

Un peu de sentiment de déphasage après le stage, comme souvent.

Marie-Annick

Bien que souvent un peu perdu et maladroit l’enseignement de Bernard et la beauté du lieu m’ont rempli d’une belle énergie, je me suis senti plus ouvert, plus vivant, habité d’une qualité de présence inhabituelle.
J’ai beaucoup de reconnaissance pour tout cela et pour l’accueil du groupe.
Vraiment merci !
 
Karl

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